L’Employee Advocacy, qu’on appelle également progammes de salariés ambassadeurs de marque, est le point de convergence des sujets de stratégie, de marque, de communication, de business development, de communication employeur, de recrutement et de développement des talents. Elle concerne également les modes de travail, la relation entre l’entreprise, ses collaborateurs et toutes ses autres parties prenantes, ainsi que la maîtrise des outils digitaux.
C’est aussi le point de cristallisation d’une vision stratégique de l’entreprise, directement alignée avec sa culture et sa raison d’être ; il s’agit donc d’un sujet de coordination transversale entre les différentes fonctions au sein des organisations. C’est enfin un levier de transformation.
Quelle stratégie ? Quels objectifs fixer ? Comment définir un plan d’action ? Comment embarquer les collaborateurs ? Quel rôle pour les dirigeants ? Comment penser la marque personnelle des individus ? Comment l’Employee Advocacy peut jouer un rôle clé pour la cohésion des équipes, notamment dans les périodes de transformation ?
Avec ce Livre Blanc, conçu comme un manuel d’utilisation et de partage des meilleures pratiques, ExtraMile répond à toutes ces questions, qui conditionnent la mise en œuvre d’un programme d’Employee Advocacy efficace et performant.
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Les contributeurs
Le livre blanc donne la parole à des praticiens expérimentés :
Othman Abdelmoumene
(Mazars)
Assaël Adary
(Occurrence)
Sarah Alezrah
(Bouygues Telecom)
Sarah Bachmann
(Epiroc)
Laurent Choain
(Mazars)
David Benguigui
(Prodware)
Yann Dirheimer
(Hootsuite)
Anthony Hamelle
(TBWA)
Franck La Pinta
Tarik Lebtahi
(Dassault Systèmes)
Agathe Lélu
Anne Loiseleux
(Spie)
Noémie Mellier-Veuillot
(BNP Paribas)
Cécile Michard
(Spie)
Pascal Omnes
(Spie)
Linda Oumahi
(SNCF)
Thomas Rouchon
(Mazars)
Vincent Yau
(Hootsuite)
Les auteurs
EXTRAIT
L’Employee Advocacy et la gestion des risques
Il s’agit ici de dépasser les craintes que les organisations pouvaient nourrir avant la généralisation de l’usage des réseaux sociaux. Il était souvent admis, à l’époque, qu’il était dangereux de laisser des salariés prendre la parole librement sur des sujets concernant l’entreprise. Or, de manière quelque peu contre-intuitive, on observe désormais de façon générale que plus les collaborateurs sont actifs, responsabilisés et engagés sur les réseaux sociaux, plus l’organisation sera à même de contrôler et gérer risques et situations sensibles.
Cela concerne en premier lieu les risques inhérents à l’utilisation même des réseaux sociaux. Une démarche d’Employee Advocacy implique nécessairement un volet formation, parfois la création d’une charte (cf. plus bas, « Manuel des bonnes pratiques »). Cela permet de diffuser une culture commune de compréhension et de responsabilité individuelle vis-à-vis des risques et des opportunités offertes par l’utilisation des réseaux sociaux. Il faut garder à l’esprit en permanence aussi bien l’intérêt d’une démarche personnelle que les enjeux de réputation de l’entreprise.
Le collaborateur devient un micro-influenceur, il est parfois en contact avec certains journalistes, il peut même jouer un rôle de responsable de media en tant que tel (s’il dispose d’un blog, par exemple) alors que ces activités ne sont pas généralement liées à leur compétence première. Il faut donc l’accompagner, lui donner des clés et des références pour se comporter au mieux dans ce nouveau contexte.
L’impact de la présence des collaborateurs sur les réseaux sociaux concerne aussi les crises propres à l’organisation, qu’elles soient endogènes ou exogènes. En amont des crises ou des situations sensibles, la participation des collaborateurs à différentes conversations sur les réseaux sociaux donne à voir une certaine réalité de l’entreprise et consolide une image positive, un « effet de halo », au sens positif du terme, qui constitue une ressource précieuse. C’est un atout au moment où une crise surgit, avec son lot de « bashing », de dénigrements, suspicions et autres commentaires négatifs. Les collaborateurs peuvent alors relayer des messages rassurants ou tout du moins factuels et transparents, défendant la marque sans être pour autant taxés de relayer sans discernement les messages de leur employeur.De plus, un grand nombre de collaborateurs actifs, engagés et performants sur les réseaux sociaux constitue une véritable avant-garde de la marque dans l’espace digital, un nuage de poissons-pilotes capables notamment de détecter les bruits et de les faire remonter. Les problématiques sensibles pouvant concerner l’entreprise pourront ainsi être repérées de façon anticipée, ce qui est une des clés du succès des programmes de gestion des crises.
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